À quoi sert la souffrance ? Il ne s’agit pas seulement de tuer nos souffrances, nous avons tellement été habitués à rejeter la souffrance à nous adapter, dans le silence. Dans un « confort » inconfortable, de piqûres de désensibilisation de notre conscience.
Nous ne savons pas que nous sommes connectés à la respiration d’un Univers,qui s’expanse et induit équilibres déséquilibres en permanence. Simplement en regardant les proverbes populaires du genre après la pluie vient le beau temps ...» nous voyons bien que ce rythme est inclus dans notre inconscient.
La planète s’est construite grâce aux impacts, aux chocs des météorites. L’être humain se construit à travers ses propres chaos personnels, ses expériences. Nous avons perdu notre âme d’enfant. Lorsque nous étions petits nous tombions et nous nous redressions à chaque fois sans pleurer. Nous étions focalisés sur l’instant présent, nous n’avions ni passé ni futur. À ce moment-là, nous étions en cohérence parfaite avec l’existence, dans un alignement parfait avec notre univers nourricier. Les premiers conditionnements nous sont arrivés du regard de notre parent, aimant, lequel était déjà conditionné, programmé dans des peurs et dans la souffrance.
On nous a tellement raconté que la souffrance est inévitable, que nous avons passé notre vie à la fuir sans jamais savoir l’observer ni la comprendre.
On nous a tellement baladé, mis dans des programmes, conditionnés à travers des systèmes pour nous endormir un peu plus chaque jour.
En nous donnant des miettes, en faisant l’aumône, en quémandant des augmentations de-ci delà etc. Le peuple est resté toujours cantonné dans son côté de victime, de martyr soumis à des élites qui le ponctionnent encore et encore. Ce que l’on observe à travers le mouvement des gilets jaunes, est le réveil des consciences , lié à ces souffrances induites et accumulées depuis si longtemps. La « force » de ce mouvement réside dans le fait que les personnes , chaque individu, chaque particularité, chaque conscience ne veulent pas de violence.
La seule violence est celle opposée, orchestrée par le système qui ne veut pas céder ses privilèges.
C’est la répétition de l’histoire, MAIS, avec une autre perception. Celle de vouloir faire les choses dans la douceur, en essayant de ne pas céder à la violence qui s’oppose pour imposer et justifier l’injustifiable : de nouvelles règles beaucoup plus brutales, dictatoriales.
Le lien transversal qui est en train de se créer avec chacune des particularités, des petites antennes non seulement en France mais à la surface du globe est un lien indéfectible. Il puise sa « force » (je n’aime pas ce mot), sa légitimité d’un autre endroit beaucoup plus légitime que toutes les sortes de légalités que peuvent nous imposer, nous inventer des systèmes non démocratiques.
La fermeture des ouvertures temporelles à la surface du globe est propice à cette prise de conscience , de chaque individu. L’information est directe , elle circule à une vitesse inouïe , chaque antenne la reçoit. Elle vient de l’inconscient. Elle n’est pas maîtrisable par qui que ce soit d’autre que chacun d’entre nous dans son temple intérieur. C’est ce qui donne toute la légitimité de ce mouvement de « révolte ».
Chacun d’entre nous va prendre conscience que la hiérarchie est inutile.
Le merveilleux dans tout cela est que cela se produit sans aucune violence, (du moins cela pourrait). Cette prise de conscience n’a pas de prise, elle ne peut pas être retirée, ni emprisonnée et n’a rien à voir avec la liberté de penser. Cette prise de conscience permet de réconcilier notre conscient avec notre partie abstraite inconsciente, et de faire de chacun d’entre nous une entité autonome dans un « amour » inconnu à la surface de notre globe.
L’AMOUR, à l’origine de toute l’existence, de toute la vie terrestre est infini, abondant, généreux. L’AMOUR permet de resynchroniser 8 notre perception 3 ( La conscience humaine ) de notre réalité 1 pour l’expansion de la conscience ( se resynchroniser avec la conscience abstraite, l’inconscient collectif duquel nous puisons toute notre originalité et chacun notre particularité) , cette expansion de conscience permet la satisfaction du propos pour lequel nous sommes présents sur cette planète. ( c’est en ce sens que nous n’avons pas besoin d’élite, ni de hiérarchie pour nous indiquer ce que chacun sait dans son inconscient. L’inconscient, l’univers, n’est pas violent.)
Et ce même si nous avons besoin du chaos ou de la souffrance pour nous en rendre compte et nous faire agir intelligemment autrement .
Rien à voir avec tout ce que l’on a pu nous enseigner avec tous les schémas de valeur qui ont gangréné notre cerveau.
C’est un alignement de toutes les petites antennes à la surface du globe chacune sur son propre pouvoir interne, en ligne directe, une ligne exponentielle, « pouvoir »interne en mouvement permanent avec la conscience de l’univers. Et cela est quelque chose qu’aucun gouvernement ne peut arrêter. Certes il y aura des souffrances, des victimes, face à ce vieux système qui refuse cette expansion de conscience individuelle et collective, il va y avoir du chaos, mais j’aime à dire que l’apocalypse veut dire en grec : découverte de nouvelles connaissances.
Ce processus, que nos gouvernants cherchent à arrêter est partie intégrante du vaisseau spatial sur lequel nous sommes. L’expansion de l’univers est en correspondance, en interaction avec notre propre expansion personnelle. C’est tout à fait normal que cela craque face au couvercle que l’on veut nous garder sur la tête. Je me souviens de Baudelaire qui disait « quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle… ».
Cela collapse de partout, la terre nous informe, elle craque avec nous. C’est pour nous faire prendre conscience que nous devons nous réveiller. Cet éveil ne se résume pas à seulement à aller faire l’aumône, aller quémander ou manifester, mais aussi que chaque individu formant cette masse « anonyme » que l’on nomme le peuple se redresse dans la dignité, chacun dans son temple intérieur. Nous sommes en interaction permanente sans le savoir. C’est cette « force » douce non maitrisable qui est significative et ingérable par un quelconque pouvoir « d’élus ».
Tout est qu’une question de perception. Lorsque les choses invisibles deviennent visibles ce n’est pas de la liberté que nous gagnons mais de la Conscience, une notion bien plus ample que la pseudo liberté dans laquelle on nous enferme.
Nous ignorons complètement que l’espèce humaine n’est pas là pour être dans la violence.
Et c’est ce que nous montre de façon merveilleuse tous les gilets jaunes que nous sommes tous en puissance, cette capacité que nous avons de reprendre notre dignité , notre alignement sans force. La difficulté est de jongler à travers les provocations et conditionnements que le système veut nous imposer pour montrer qu’il a raison.
Je suis confiante, car je sais que le cycle dans lequel se présente la planète est propice à ce réveil magistral que chacun d’entre nous est en train d’orchestrer à différents niveaux. Personne ne pourra l’arrêter. Car toute cette souffrance aura été transformée.
C’est une conscience !
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